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Elle, lui et eux

30 août 2010

Une naissance, un décès et un mariage ou la vie, la mort et l’amour

Trois mois, trois évènements qui ne laisseraient aucun sans se poser de questions sur la vie, la mort et l’amour.

Si la naissance est un évènement où l’on voit arriver un nouvel être dans ce monde, la mort c’est une personne qui part à jamais, qui disparaît en laissant sa place vide avec une certaine trace qui s’efface jour après jour. Une personne qui n’est plus de ce monde et que l’on évoque avec tristesse et nostalgie. La mort c’est le passé, l’absence, le néant.

La naissance est par contre une source de joie, une présence qui se fait sentir au jour le jour. Le nouvel être occupe aussitôt sa place et devient synonyme du futur tout en étant le présent même. On voit en lui l’espoir, la vie et l’amour.

Et le mariage alors ? quel lien avec la vie et la mort ?

Entre une naissance et un décès, j’ai vu dans le mariage la naissance d’une vie nouvelle, celle d’un couple qui se réunit et qui aspire vers un avenir commun. C’est donc aussi le présent et le futur, la joie et la présence de l’un pour l’autre. En même temps, c’est une vie d’enfant, de jeune célibataire qui est enterrée : la nostalgie, le passé. C’est la tristesse d’une maman qui voit partir sa fille: la place vide, l’absence et quelques traces.

Et si la maman qui voit la fille qu’elle a mise au monde s’en aller est l’épouse qui voit enterrer son mari ?

La vie à mon avis c'est tout vivre et continuer à vivre malgré tout !

Et vous ? quels sens ont ces trois évènements pour vous : la naissance, le décès et le mariage ?

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13 juillet 2010

Histoire, chapitre 2

Même si Siham et Youssef ne se sont plus rencontrés sur le quai de la gare depuis un certain temps, notre histoire continue. Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, cette histoire n’est pas le début d’un romance. C’est l’histoire d’une vie, de deux vies et de plusieurs vies à la fois. Des chemins qui se croisent par moments mais qui sont parallèles la plupart du temps. Pourquoi ces croisements ? pourquoi ces rencontres ? est-ce le hasard ? le destin ? la fatalité ou juste la  chance de se retrouver ?

Alors que Siham devait partir trois jours au Canada, elle n’a pas eu le temps de faire ses démarches pour le visa et a décidé de ne pas y aller. Un an après, Youssef participe au même colloque, au même endroit, à la même date, mais sans y être présent non plus. Est-ce le hasard ou le non hasard ? Ce qui est sûr c’est que tout en habitant la même ville, c’est de l’autre côté de l’océan que leurs chemins parallèles se croisaient sans pour autant se rencontrer. Et pourtant, c’est sur le quai de la gare qu’ils se croisent les regards. Deux regards différents d’une même réalité. Portés par l’un sur l’autre, leurs regards se distinguent par les pensées, les idées qui se trouvent derrière. Quand on regarde on pense et quand on pense on parle à soi même sans être entendu. C’est ainsi que l’histoire prend cours, que les idées jaillissent, prennent forme et se redressent. Chacun avec son regard lit les pensées de l’autre. Mais, le regard de l’un est inquisiteur, avide de savoir, de connaissance. Celui de l’autre est plutôt distrait, occupé, inquiet. Avec une vie planifié à la minute près, si le train n’arrive pas à l’heure, une suite infinie d’actions et de changements avec des boucles de si…alors…sinon…alors…est activée. Seule une conversation  --passionnante-- serait capable de l’arracher à ses boucles. Pour un moment elle arrête de penser, dévie son regard et aperçoit celui de l’autre et à travers lui, le monde et le reste. Son air abattu, visiblement agacé retient toute son attention. Quelques minutes ont suffi pour réaliser que cet être multidimensionnel s’évade de sa réalité…quelques secondes pour lui de se révéler et pour elle de se faire juste remarquer.

Lui, d’apparence insoucieux, témoigne d’une grande richesse, poète, écrivain, philosophe, professionnel et rêveur. Il se soucie de tout, de la société, de lui-même, de ses proches et des autres, des hommes et des femmes. Où trouve-t-il le temps et l’énergie pour penser à tout ? la réponse est simple : dans le train. Les temps d’attente sont des moments privilégiés pour lui. Tout instant mort est un moment de réflexion qui le faire revivre.

Elle, d’apparence timide et réservée, à la limite fâchée, prenant la vie trop au sérieux, se soucie trop peu de ce qui lui arrive pour penser à ce qui se passe autour d’elle ou ce qui arrive aux autres. Tant elle est frappée par la banalité de la vie, mais surtout de l’évidence des choses. Des évidences qui crèvent les yeux à ses yeux semblent impalpables à ceux qui l’entourent. Pourquoi donc discuter si tout est si évident ? la réponse semble évidente : pour que les mots ne soient pas créés pour rien. Tout mot non dit est condamné à être prisonnier de la réflexion qui l'engendre.

23 juillet 2009

Magnifique!

Dans la vie, très contraignante, trop encombrante, entre soumission et émancipation, il n'est pas toujours évident de faire ce que l'on souhaite, ce que l'on aime. Surpasser tout ceci pour se retrouver dans un moment "volé" dans le train de vie "normale" est un signe de l'Homme. Une clarté remarquable du ciel, un univers rose et parfumé. Peu importe le lieu, aucune importance au temps. Le plus important est de vivre la densité de la rencontre et la chaleur des retrouvailles. Esquisser les sentiments, dessiner les émotions, dresser la vision et ... trouver un équilibre, serein, une quiétude, le souffle. Il est des instants qui n'ont pas de valeur. Il est des moments que l'on souhaite durer éternellement. Le triomphe sur la géographie, la temporalité, ... est une qualité humaniste. Elle menaçait de chasser Lui de ce blog. Elle ne l'a jamais fait. Lui promettait d'être plus régulier, il ne l'a pas été. Peu importe. Elle et Lui souhaitent partager avec eux un bonheur immense qu'ils ont vécu.
5 avril 2009

Happy life!

As life is made up not only of successive successes, long life happiness, and endless affection. As in life we are up to deal with our unsuccessfulness, intermittent sadness, and moments of emptiness…what about accepting all of it as part of life…not as accidents? What about not suffering from bad feelings? If it is simply because we don’t want them to happen, then what about ignoring them?

If we could simply not think that we could be happy when we are not, then our sadness may be less…or may disappear.

You may say I could go on holidays any time. You may say I’d like to finish due works well in advance, I hate doing things on the last minute. You will still wish it were possible and be sad to realize that it is not. Well, it is not.

Life is the time we live not the one we wish to live...and it’s hard to be here but, it is harder to be where I wish to be. Why is there no Mahjar poets anymore?

4 avril 2009

On est toujours l'étranger de quelqu'un

Ils sont venus ici comme réfugiés économiques. Paysans, ouvriers, mais aussi commerçants ou entrepreneurs, ils ont progressivement pris racine, contribuant au développement et à la prospérité de la région - après avoir profité d'une sorte de libre circulation des personnes. Ils ont été assez mal vus, puis juste tolérés, mais ont fini par se faire accepter, se fondant dans une société dont nul n'aurait encore l'idée de contester leur présence. Ils ont eu maille à partir avec les autorités : l'un d'eux - un meneur dont le pouvoir ne parvenait pas à faire façon - a été cueilli à son domicile par les gendarmes qui l'ont reconduit manu militari à la frontière. Il était peut-être menotté; on ne connaît pas les détails. Ils... des demandeurs d'asile, des sans-papiers, des migrants des temps modernes ? Non. C'étaient des protestants bernois qui, au XIXe siècle, sont venus s'installer en terres fribourgeoises et catholiques. Quant à la frontière, elle devait se situer du côté de Flamatt. On est toujours l'étranger de quelqu'un.

Source: www.laliberté.ch 

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27 mars 2009

Quitter le paradis

La beauté des paysages que je vois défiler de la fenêtre de mon train, sous le soleil qui brille, même si la fumée de certaines cheminées et les arbres dépourvus de leur feuillage me rappellent le froid qui règne dehors en ces derniers jours d’hiver... Suis-je vraiment en train de quitter ce beau petit paradis où tout semble tracé à la règle et au centimètre près ? tout y est bien pensé et on y a pensé à tout. Si bien organisé et si propre qu’on n’ose même pas se demander comment ? Comment ? lavage au savon et à l'eau... Si abondante qu’on ne pense même pas (pas encore) la fermer à clé dans des banques privées. Le drapeau à la croix blanché se dresse sur les terrasses, dans les cours, les petits et les grands jardins... Suis-je en train du partir ou d’arrivée ? Je n’en sais plus rien du moment que je n’ai pas raté mon train et que je puisse redevenir translucide et traverser ce mur qui se dresse devant moi...Derrière ce mur, la liberté...la voie tracée et retracée, la vie!

Depuis quand devoir quitter un paradis n'est-il pas vécu comme une pénitence? Etre enfermé dans un paradis et vivre dans un paradis, ce n'est pas pareil. Pour une simple bouffée d'air, l'être humain est prêt à s'envoler et à descendre sur terre. Et c'est pour ça que bien avant, bien d'autres sont descendus d'un autre paradis, aussi beau mais grand, aussi vert, aussi bleu et aussi rouge!

26 mars 2009

La vida

Esta vida tan cruel y desafiante, bella y dura, nos hace sufrir con su hermosura, nos cautiva y castiga, nos atrae y nos empuja hacia al vacío. Nos enfrentamos a ella cada día y nos cuesta creer que nos engaña. Con sus encantos nos gusta vivir y de repente nos hace reír cuando luego nos hace arrepentir. ¡Qué manera tan extraña de hacernos sentir tan a gusto con ella, tan rebeldes contra ella! ¡Qué manera tan extraña de ser nosotros nada sin ella, de ser ella nada sin nosotros, pero aún, ¿existiría una vida sin personas? ¿está la vida de uno ahí, sin él? O es que la vida no es nunca impersonal sino que es siempre la vida de uno, singular, única?

Sea como sea, esta es la vida!

26 mars 2009

Le silence des mots

Il y a des moments où on ne trouve plus les mots pour exprimer quoique ce soit, où on est amené par la cruauté de la réalité et l’indignation extrême vis-à-vis de tout y compris le non sens des mots dits, le manque de sens et le vide créé autour de sujets devenus stériles. Tant on en parle qu’on atteint la saturation et la satiété sans pour autant que l’essentiel ne soit jamais dit. On tourne en rond, la discussion n’avance plus et pourtant, on continue à jazzer! C’est en ces moments là que certains optent pour le silence, chose que ce blog ne peut pas faire. Comme il a été silencieux pendant si longtemps, il a fallu écrire ces mots pour exprimer ce silence qui est finalement un silence voulu des mots.

2 septembre 2008

Pour ceux qui cherchent une défintion... José Luis Perales cantando el amor

El amor es una gota de agua en un cristal,

es un paseo largo sin hablar,

es una fruta para dos

El amor es un espacio donde no hay lugar

para otra cosa que no sea amar,

es algo entre tú y yo

El amor es llorar cuando nos dice adios,

el amor es soñar oyendo una canción,

el amor es besar poniendo el corazón,

es perdornarme tú y comprenderte yo

El amor es parar el tiempo en el reloj,

es buscar un lugar donde escuchar tu voz

El amor es crear un mundo entre los dos

es perdonarme tú y comprenderte yo

El amor es una boca con sabor a miel,

es una lluvia en el atardecer,

es un paragüas para dos

El amor es un espacio donde no hay lugar

para otra cosa que no sea amar,

es algo entre tú y yo

El amor es llorar cuando nos dice adios,

el amor es soñar oyendo una canción,

el amor es besar poniendo el corazón,

es perdonarme tú y comprenderte yo

El amor es parar el tiempo en un reloj,

es buscar un lugar donde escuchar tu voz,

el amor es crear un mundo entre los dos,

es perdonarme tú y comprenderte yo

12 août 2008

Des pensées aux mots

Aujourd’hui on a peur de demain, demain on a peur de l’après demain…peur de tomber malade, peur d’être trop fatigué, peur de ne pas dormir la nuit, peur de ne pas se réveiller le matin, peur de ne pas être à l’heure, de ne pas être là, peur de râter le train, le bus, le rendez-vous... mais après ? le rêve continue, la porte se referme, le train avance, quitte la gare…place aux pensées, aux mots, aux lettres qui se bousculent, se mettent en file, et se distinguent l’une de l’autre… l’une après l’autre… le train s’arrête puis repart. La première, la deuxième, la troisième, puis la quatrième gare. Le rêve continue, il s’éloigne, pas moyen de l’arrêter, la montre tictaque, puis sonne, je me réveille… où suis-je ? mais où suis-je vraiment ? suis-je là où je dois être, là où j’aurais dû être, là où je veux être, là où je peux être ? « devoir » ? c’est quoi ça ?: « Moi, il n’y a jamais rien que je DOIS faire » j’entends dire un jour. Je reste perplexe…notion abolie du langage ? « je fais les choses parce que j’ai envie de les faire ». Tiens ! ça c’est nouveau pour moi. Le sacrifice…en voilà une autre notion en cours d’être abolie : « Je n’aime pas ce mot » j’entendis dire un autre jour. Perplexe à nouveau, je me demande : pourquoi ces mots sont-ils encore dans le dictionnaire ? Plongée dans mes pensées, on me dit:

« Mais, pourquoi ne dites-vous jamais rien ? », « ah, euhhh… bon… je ne savais pas que je devais parler, dois-je parler ?... » « non, vous pouvez parler ». Ah, super ! finalement ce n’est pas aussi dur que ça de parler ! on nous y invite même et on n’a pas peur, on n’a pas peur de dire, pas peur de penser, pas peur de réussir, pas peur d’échouer, pas peur de partir, pas peur de rester…Pourtant, on ne parle que des fuites de cerveaux…des cerveaux qui pensent sans doute…mais pourquoi ne parle-t-on pas des plumes qui écrivent, ni des bouches qui parlent. Ce serait quand même drôle de dire que des bouches bavardes quittent le pays pour aller parler ailleurs!!!

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